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Quels sont les EPI obligatoires sur un chantier ?
Dans le secteur du bâtiment, les accidents du travail peuvent avoir d’importantes conséquences. C’est pourquoi la législation encadre strictement les équipements de protection individuel (EPI) dont doivent disposer les ouvriers et artisans. Ils sont répartis en trois catégories, en fonction du risque contre lequel ils protègent.
Chantier : qu’est-ce qu’un EPI ?
La catégorie des EPI, pour « équipement de protection individuel », regroupe l’ensemble des équipements assurant la sécurité des personnes travaillant (ou simplement de passage) sur un chantier. Ceux-ci ont pour vocation de réduire les menaces d’accident.
Les EPI font partie des obligations légales de tout employeur du secteur du bâtiment, en vertu de l’article L.230-2 du Code du travail. Ne pas en proposer gratuitement à ses collaborateurs, c’est s’exposer à une amende, voire à une peine de prison. Par ailleurs, un salarié qui refuserait de porter les EPI fournis par son entreprise peut être licencié pour faute grave.
Trois catégories d’EPI pour protéger vos équipes
En France, les EPI sont répartis en trois catégories, correspondant chacune à un niveau de risques.
Catégorie 1, les risques mineurs
Les EPI de catégorie 1 (à vérifier avant chaque utilisation) doivent protéger les collaborateurs des petits chocs et des vibrations, sans impact sur les parties vitales du corps et sans risque de lésions irréversibles. Les risques auxquels ils répondent peuvent être chimiques, mécaniques ou physiques.
Catégorie 2, les risques intermédiaires
Comme leurs homologues de catégorie 1, les EPI de catégorie 2 protègent contre les risques chimiques, mécaniques et physiques. Cependant, ils doivent être efficaces contre les chocs qui pourraient toucher des parties vitales, et ceux pouvant provoquer des lésions irréversibles.
Ils doivent être vérifiés une fois par an, et avoir obtenu le marquage CE. Ils font donc l’objet d’une visite par un organisme certifié.
Catégorie 3, les risques graves ou mortels
Les EPI de catégorie 3 protègent les ouvriers et les artisans contre les dangers mortels. Ils doivent être vérifiés avant chaque utilisation et contrôlés une fois par an. De plus, un organisme indépendant doit en valider le process et la qualité de fabrication.
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Les EPI obligatoires sur un chantier
Pour protéger efficacement vos collaborateurs sur leurs chantiers, certains EPI sont obligatoires et doivent leur être fournis gratuitement. Voici lesquels.
Le casque de sécurité
Il s’agit sans doute de l’EPI de chantier le plus connu. Le casque doit protéger la tête des ouvriers contre les chutes. Il doit être conforme à la norme NF EN 397/A1.
En fonction des travaux réalisés, il existe différents types de casques. Par exemple, il faudra prévoir des casques équipés d’une visière protégeant le visage pour tout ouvrier réalisant des travaux de soudure. En revanche, une protection anti-heurt suffira pour la plupart des chantiers intérieurs.
Les protections vestimentaires
Au sein des EPI de chantier, on trouve aussi des vêtements, qui permettent de se protéger des objets pointus ou coupants, des produits chimiques ou corrosifs, du feu, du froid, ou encore des conditions météorologiques. Ils permettent aussi de disposer d’une protection contre les infections bactériennes et virales.
Les gants de chantier
Les gants permettent de protéger les mains contre les coupures, les décharges électriques, les risques chimiques et les brûlures. Ils sont à adapter à l’activité réalisée, puisque trois normes existent :
- la norme EN 388 contre les risques mécaniques ;
- la norme EN 374 contre les risques chimiques ;
- la norme EN 407 contre les risques thermiques.
Pour un ouvrier, ne pas porter les EPI fournis par son employeur peut être un motif de licenciement pour faute grave.
Les chaussures de sécurité
Protégeant les pieds contre les risques de chutes d’objets, de blessures ou de réactions chimiques, les chaussures de sécurité, hautes ou basses, doivent se conformer à la norme EN 345. Elles sont classées selon trois niveaux de sécurité contre les risques d’écrasement, en présence d’hydrocarbures et d’huiles minérales :
- Classe S1 : ouvriers évoluant en environnement sec.
- Classe S2 : ouvriers évoluant en environnement humide.
- Classe S3 : ouvriers évoluant en environnement très humide.
Les protections pour les oreilles
Ces EPI permettent d’éviter les lésions de l’appareil auditif. Ils bloquent les bruits impulsionnels et continus, issus de machines comme les marteaux-piqueurs. En fonction des caractéristiques du chantier et des outils impliqués, il convient de proposer des bouchons d’oreilles ou des casques.
Les lunettes de sécurité
Elles protègent les yeux des ouvriers des projections de débris, de poussières ou de produits chimiques. Ces EPI sont répartis en trois catégories :
- les lunettes à branches ;
- les lunettes masques ;
- les écrans faciaux.
Les masques
Les masques permettent de protéger les voies respiratoires des ouvriers contre les poussières, les fumées ou encore les gaz. Les plus efficaces sont les modèles avec filtre, ou ceux à ventilation.
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