
CLIMATISATION & VENTILATION
Climatisation plus écoresponsable : les solutions possibles
Chaque été, à mesure que les canicules se multiplient, les ventes de climatiseurs augmentent. Considérés comme le moyen le plus efficace de se protéger contre les fortes chaleurs, ils sont pourtant de plus en plus décriés pour leur impact environnemental notable. Est-il donc possible de climatiser son intérieur de manière plus écologique ? Peut-on parler de climatisation écoresponsable ? Faisons le point.

Climatisation écoresponsable : une utopie ?
D’après un rapport de l’Ademe publié le 30 juin 2021, la climatisation représenterait aujourd’hui 5 % des émissions d’équivalent CO2 du secteur bâtiment. Un chiffre non négligeable qu’il convient d’analyser.
Les climatiseurs de plus en plus nombreux chez les particuliers
En 2020, un quart des particuliers était équipé d’un système de climatisation. Au vu des étés de plus en plus chauds qui nous attendent, il y a fort à parier que le nombre de foyers équipés d’un climatiseur ne cesse d’augmenter à l’avenir.
Car lorsque la température à l’intérieur d’un foyer devient trop importante, la climatisation n’est plus un confort, mais une nécessité. C’est notamment le cas pour les personnes âgées ou fragiles, pour qui une chaleur intense peut rapidement devenir dangereuse.
Les effets de la climatisation sur l’environnement
Installer un système de climatisation chez soi présente un impact écologique important. Effet premier tout de suite visible : la consommation d’électricité augmente, entraînant votre facture d’énergie à la hausse. Pour une utilisation supérieure à 4 heures par jour, l’augmentation mensuelle de votre facture d’électricité peut aller jusqu’à 25 %.
Cependant, cette augmentation de la consommation d’électricité ne représente que la partie émergée de l’iceberg. En effet, outre les émissions de CO2 générées par la consommation énergétique des climatiseurs, ces appareils électriques contiennent des fluides frigorigènes, hautement émetteurs de CO2. Censés rester confinés à l’intérieur de l’appareil, il arrive très régulièrement que ces gaz s’échappent dans l’atmosphère (lors de la fabrication, de la maintenance ou si l’appareil n’est pas régulièrement entretenu). On estime ainsi que les émissions de gaz à effet de serre dues aux fluides frigorigènes seraient 2 fois plus importantes que celles relatives à la consommation d’électricité.

Climatiser de manière responsable : comment faire ?
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des systèmes de climatisation, les fabricants innovent et utilisent désormais des fluides frigorigènes plus respectueux de l’environnement.
Outre ces améliorations techniques, vous pouvez, en tant qu’utilisateur, adopter une consommation plus responsable. Les préconisations de l’Ademe sont les suivantes :
- Recourir moins souvent à la climatisation. Des gestes simples, comme fermer les volets extérieurs pendant la journée ou encore aérer la nuit et tôt le matin, permettent de limiter la hausse des températures dans le logement.
- Faire régulièrement entretenir son appareil par un professionnel. Ce dernier doit par ailleurs être habilité à manipuler les fluides frigorigènes.
- Ne pas s’équiper au dernier moment et bien choisir son système de climatisation. Les écarts de consommation sont importants en fonction du modèle choisi.
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Climatisation : quelles sont les alternatives écologiques ?
Outre le climatiseur fixe ou mobile que l’on connaît, la climatisation écoresponsable existe. Ces dispositifs restent méconnus mais sont néanmoins très efficaces.
La bioclimatisation
La bioclimatisation est aussi connue sous le nom de rafraîchisseur d’air évaporatif (RAE). Au contraire des climatiseurs traditionnels, ces appareils n’émettent pas de gaz à effet de serre, car ils ne contiennent pas de fluides frigorigènes.
La bioclimatisation repose sur le processus d’évaporation. Elle permet d’abaisser la température de l’air de 5 °C en moyenne par rapport à la température extérieure.
La climatisation solaire
L’énergie solaire peut aussi être utilisée pour rafraîchir l’intérieur d’un logement. Il est possible de produire du froid avec un système de climatisation solaire de plusieurs manières. La plus courante reste l’utilisation d’une pompe à chaleur réversible ou d’un climatiseur classique alimenté en partie ou intégralement par des panneaux solaires photovoltaïques.
À lire aussi : Pour ou contre la climatisation réversible ?
Le puits canadien
Également nommé échangeur air-sol, le puits canadien est à la fois un système de chauffage, de rafraîchissement et de ventilation de l’air intérieur. Il repose sur le principe de la géothermie en faisant circuler l’air extérieur à travers des conduits enterrés. L’été, la température du sol étant plus fraîche que l’air ambiant, l’air qui passe par les tuyaux de votre installation est naturellement refroidi.
Le mur végétalisé
Ces dernières années, vous avez certainement entendu parler des îlots de chaleur urbains. Dans les zones de forte densité urbaine, les bâtiments en pierre, en béton ou en brique emmagasinent facilement la chaleur. La nuit, cette chaleur accumulée est libérée et empêche la température de redescendre.
Les murs végétalisés font partie des solutions expérimentées pour lutter contre ces îlots de chaleur. En plus de rafraîchir l’air extérieur, ils présentent l’avantage de réguler naturellement la température intérieure.
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