
CHAUFFAGE
Pompe à chaleur : qu'est-ce que le COP et pourquoi est-il important ?
Vous souhaitez installer une pompe à chaleur chez vous pour profiter de cet équipement performant, économique et respectueux de l’environnement ? Au moment de faire votre choix, accordez une importance au Coefficient de performance, le COP. Fonctionnement, différents types, interprétation, meilleures PAC : retrouvez tout ce que vous devez savoir sur le COP de votre pompe à chaleur.

Le COP : qu’est-ce que c’est ?
Le COP, pour Coefficient de performance, est un indicateur qui permet de connaître le rendement et la performance d’un équipement, comme une pompe à chaleur (PAC) air-eau ou une pompe à chaleur air-air en mode chauffage.
Plus concrètement, le COP permet d’évaluer le rapport entre les quantités d’énergie produites et consommées par la PAC, en kilowattheure (kWh). Ainsi, si votre pompe à chaleur produit 5 kWh de chaleur en ne consommant que 1 kWh d’électricité, le COP de votre PAC est donc de 5. Par conséquent, plus le COP est élevé, moins votre équipement de chauffage consomme d’énergie.
Le Coefficient de Performance maximal est de 7. Si vous souhaitez installer une pompe à chaleur performante et avoir un bon rendement, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) recommande d’opter pour un équipement présentant un COP de 3 au minimum.

Quels sont les différents types de COP ?
Le calcul du COP, pour être le plus précis possible, doit prendre en compte différents facteurs, comme la consommation énergétique d’autres équipements, ou les pertes d’énergie.
Il existe plusieurs types de COP, en fonction des éléments intégrés au calcul de ce coefficient.
- Le COP nominal (ou constructeur) est calculé en laboratoire, sur la base d’une température extérieure de 7 °C et d’une température de sortie de l’eau dans le circuit de chauffage de 35 °C. C’est la mesure donnée par le fabricant afin de pouvoir comparer équitablement les PAC lors de l’achat.
- Le COP global est calculé en tenant compte des consommations énergétiques auxiliaires de la PAC, comme le dégivrage. Il intègre également des éléments extérieurs, comme les aléas climatiques ou les particularités des logements (déperdition thermique, isolation du circuit d’eau chaude, etc.).
- Le COP annuel, ou COPA, permet d’évaluer la performance d’une PAC sur une année et d’analyser des pertes de rendement lors des saisons froides, quand la température tombe sous les 7 °C.
- Le COP saisonnier, ou SCOP, permet de calculer le rendement d’une PAC sur une saison de chauffe – généralement, en France, du 15 octobre au 15 avril - en tenant compte des changements climatiques et de températures extérieures.

Comment interpréter le COP ?
Pour interpréter le COP d’une pompe à chaleur, il est nécessaire de prendre en considération des critères comme la température de l’air extérieur et celle de l’eau de chauffage.
Par exemple, un COP peut avoir été déterminé à partir d’une température de 7 °C à l’extérieur et de 35 °C de sortie d’eau pour le chauffage. Or si vous habitez une région particulièrement froide, où le thermostat descend fréquemment sous les 7 °C sur les saisons de chauffe, vous allez logiquement augmenter votre chauffage, et le coefficient va s’en trouver impacté.
Pour améliorer le COP de votre pompe à chaleur, il est recommandé de confier l’installation de votre PAC à un professionnel labellisé RGE (Reconnu garant de l’environnement). Il saura vous conseiller des équipements dont la puissance sera parfaitement adaptée aux besoins et caractéristiques de votre logement.

Quelle pompe à chaleur offre le meilleur COP ?
Certains types de pompes à chaleur présentent un meilleur rendement, donc un meilleur COP.
- La PAC air-air : elle utilise les calories contenues dans l’air extérieur pour chauffer votre logement. Son COP se situe aux alentours de 3.
- La PAC air-eau : elle récupère les calories de l’air extérieur pour assurer le chauffage et la production d'eau chaude de votre logement. Son COP se situe aux alentours de 3.
- La PAC géothermique : elle utilise les calories de milieux aux températures plus stables, comme le sol (sol-eau) ou les nappes phréatiques (eau-eau). Le COP se situe aux alentours de 4 pour une PAC sol-eau, et aux alentours de 5 pour une PAC eau-eau.
Bien sûr, ces coefficients ne sont qu’indicatifs. Ils sont calculés en laboratoire et non en conditions réelles. Par conséquent, ils sont amenés à varier en fonction du modèle choisi, des températures extérieures ou de l’isolation de votre maison.

Comment améliorer le COP de sa pompe à chaleur
Comme expliqué ci-dessus, il est nécessaire de se tourner vers la PAC la plus adaptée aux besoins de votre logement, afin de profiter d’équipements performants.
Ainsi, il peut être pertinent de réaliser un bilan thermique de votre logement. Vous pourrez ainsi cibler d’éventuelles faiblesses en matière de consommation énergétique ou d’isolation.
Des travaux d’isolation peuvent d’ailleurs parfois se montrer nécessaires pour limiter les déperditions thermiques dans une habitation. Le risque étant de choisir une PAC surdimensionnée ou sous-dimensionnée par rapport à vos besoins réels de chauffage. Une fois ces travaux effectués, vous pourrez alors vous tourner vers les équipements les plus adaptés.
Enfin, vos installations – et leurs performances – ont également une importance particulière. Par exemple, de vieux radiateurs à 65 °C se montreront logiquement beaucoup moins performants et plus énergivores qu’un plancher chauffant basse température.
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